terça-feira, 8 de setembro de 2009

Microfilms: Jean-Claude Biette

Oliveira

(...) C’est pour ça que ce que raconte l’homme n’est pas un flash-back, ça n’a rien à voir avec le cinéma — c’est un tour littéraire, que Buñuel utilisait avec beaucoup de joie, un tour du XIXe, le siècle du cinéma, qui consiste à prêter une bêche à un quelconque narrateur pour qu’il ouvre une faille où s’engouffrent personnages et lecteurs. Une façon de reculer la mort, bien sûr, on le sait depuis Shéhérazade. C’est une manière de creuser, de racler, pas de reculer, ni de tourner la tête.

Pierre Léon sobre Singularidades de uma Rapariga Loura

(...) Mais, pour beaucoup de ces personnages, la maîtrise qu’ils recherchent n’est que cela: une hantise; et la hantise veut l’épanchement, quémande ou implore la consolation. La parole, tout en continuant à servir de moyen d’action, sera en plus le dépôt de angoisses secrètes, des obsessions, de l’impuissance des personnages qu’elle exprime à leur insu ou à leur plus grande surprise. Ils deviennent, sans trop bien le comprendre, les médiums d’eux-mêmes.

Jacques Lourcelles, Place de J.L.M., Présence du Cinéma nº 18, novembro 1963.

E-mule

Para quem não pegou quando passou no Telecine: He Ran All the Way do John Berry, com o John Garfield.

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