sábado, 10 de outubro de 2009

Le Grand Alibi

CINECINEMA CLASSIC, 20 h 45.

Par Louis SKORECKI

Qui veut parler de ce film d'Hitchcock ? Personne ? C'est un drôle de film, les enfants. Même Lourcelles n'en dit rien. C'est qui, Lourcelles, monsieur ? C'est le dernier historien de cinéma. Mais je croyais que c'était Jean-Claude Brisseau. Non, tu mélanges tout, Rebecca. Brisseau est le dernier critique de cinéma, ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas un historien comme Lourcelles. Vous êtes quoi, vous, monsieur ? Ecrivain et cinéaste, Rebecca. Pas critique, alors ? Non, c'est fini. Pourquoi, monsieur ? Parce que je ne veux pas couler. C'est quoi, couler ? C'est mourir, Rebecca, je ne veux pas mourir.

Et le Grand Alibi , monsieur, c'est quoi ? Une erreur de jeunesse d'Hitchcock, qui l'a comprise avant tout le monde, mais quand même trop tard. Il voulait se refaire une santé financière après l'échec commercial des Amants du Capricorne, mais c'est le contraire qui est arrivé. Pourquoi ? Il a fait mentir une voix off, c'est-à-dire qu'il s'est moqué de ses spectateurs. Pourquoi, monsieur ? Une voix off fait partie d'un film, si elle ment, le film ment, et s'il ment, c'est Hitchcock qui ment.

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