domingo, 14 de outubro de 2007

(...) Longtemps l'objet joua un rôle dans ces moments où l'acteur débordait le contour du personnage. Feuille de papier froissée, téléphone, disque, Preminger s'ingéniait à semer des objets sous les pas de ses personnages pour les éveiller à leur choc, et qu'un empêchement de la matière répondît à l'abstrait de leur itinéraire. Mais l'acteur seul importe, et depuis quelques années nous avons vu ce grand metteur en scène résigner tout ce qui pouvait détourner d'eux l'attention, ne voulant plus enfin que prendre aux sortilèges de la forme la réalitè la moins préméditée, et n'exprimer plus qu'à travers l'acteur le réel par l'artifice, la tension par le repos, la durée par les équilibres les plus transitoires.

Philippe Demonsablon, L'oiseleur inspiré, Présence du Cinéma n° 11, février 1962

2 comentários:

Anônimo disse...

Há pouco mais de um mês, comprei num sebo quatro livros da coleção Cinema D'Aujourd'Hui. Gérard Philipe por Georges Sadoul, Marcel Carné por Robert Chazal, Jean Renoir por Pierre Leprohon e Otto Preminger por Jacques Lourcelles. Já leu algum desses?

bruno andrade disse...

Lourcelles sobre Preminger.

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